Moi François l'Hollandouille, je DéMISSIONNE j'en ai plus que marre !!!
Il était près de 7h00 du matin, j'étais sorti d'un horrible cauchemar à
la veille même de la fête nationale du 14 juillet. Ces derniers temps,
mes cauchemars se faisaient plus prémonitoires. Je croyais que tout
irait mieux aussitôt que s'installera la croissance mais mon cher thème
me lâchait lui aussi. La croissance m'avait foutu une grosse claque
comme pour se venger de mes mensonges et des roses que j'avais écrasé de
mon mépris. Comme pour se venger de ce que mes slogans cachaient
d'autant de vices. Je croyais que la France allait de mieux en mieux. Je
me suis trompé : la révolte grondait de plus en plus fort au point même
que les cloches de l'église se mettaient à émettre leurs bruits
habituels comme pour sonner l'heure de la révolte.
Mes cauchemars
n'étaient plus ce visage de mon ex famme qui me regardait d'un air
bizarre et presque menaçant. C'était d'énormes feux...de joie qui
ravageaient une grande partie de la capitale. C'était des millions de
visages qui me criaient dessus, me crachaient du feu, me jetaient toutes
sortes d' immondices...sur mon visage qui devenait presque celui d'un
clown au mauvais maquillage comme pour me rappeler ce que je fus durant
toutes ces années. J 'étais devenu le symbole de la déchéance de la
classe politique, les fameux politichiens de l'oligarchie dont les
membres les plus emblématiques avaient subis le même sort. Certains
avaient du fuir malgré que les aéroports et tous les sites stratégiques
avaient été pris d'assaut.
Ce matin du 14 juillet, je me suis
donc réveillé par un bruit énorme dans la chambre présidentielle.
C'était le clip de ma campagne. Ces derniers temps, je dormais seul et
je ronflais trop fort...selon les escorts girls qui partageaient mes
nuits. Sans oublier mon doudou qui veillait sur moi. Autour de mon lit,
des gens que je ne connaissais pas me regardaient comme pour me dire «
C'est maintenant le changement ». Ils m'avaient demandé de me lever et
de me rhabiller mais je protestais et demandais pourquoi. Celui qui
semblait être leur meneur m'expliqua que la france était maintenant sous
le commandement suprême du peuple et que je devais lancer un message
comme pour signer mon abdication. Il m'expliqua également que durant la
nuit tous les chefs de police, les généraux, les préfets, une grande
partie de la classe politique, les patrons du CAC 40 avaient été aussi
arrêté durant leur sommeil. Ce sont tous ces gens qui défileront
menottés en ce jour de fête nationale qui commémore le début de la
révolution. Mais cette fois-ci c'était une sorte de revanche contre les
usurpateurs de 1789 et leurs continuateurs et imbéciles héritiers. Je me
suis donc levé comme dépité par le sort qui m'attendait et tous ceux à
qui j'avais offert mes roses fanées. Une grande chaîne de télé s'était
invité pendant que l'on me donnait des vêtements sales, déchirés d'un
sdf mort de froid.
Je devais juste dire que je démissionne et que
désormais c'est le peuple français qui décidera de son sort via les deux
chambres autrefois parlementaires où nul député ne sera plus élu pour
satisfaire ses ambitions personnelles et autres tares du vieux système
qui s'effondrait. Tous ces ex-politichiens y compris moi même furent
emmenés à la prison de Villepinte du 93, ce département que nous avons
presque détruit comme tant d'autres, pour pourvoir être tous jugé par un
tribunal populaire. Voilà j'attends mon procès pendant que j'écris ces
quelques mots.
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