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mardi 17 mai 2016

Moi François l'Hollandouille, je DéMISSIONNE j'en ai plus que marre !!!

Moi François l'Hollandouille, je DéMISSIONNE j'en ai plus que marre !!!

Il était près de 7h00 du matin, j'étais sorti d'un horrible cauchemar à la veille même de la fête nationale du 14 juillet. Ces derniers temps, mes cauchemars se faisaient plus prémonitoires. Je croyais que tout irait mieux aussitôt que s'installera la croissance mais mon cher thème me lâchait lui aussi. La croissance m'avait foutu une grosse claque comme pour se venger de mes mensonges et des roses que j'avais écrasé de mon mépris. Comme pour se venger de ce que mes slogans cachaient d'autant de vices. Je croyais que la France allait de mieux en mieux. Je me suis trompé : la révolte grondait de plus en plus fort au point même que les cloches de l'église se mettaient à émettre leurs bruits habituels comme pour sonner l'heure de la révolte.
Mes cauchemars n'étaient plus ce visage de mon ex famme qui me regardait d'un air bizarre et presque menaçant. C'était d'énormes feux...de joie qui ravageaient une grande partie de la capitale. C'était des millions de visages qui me criaient dessus, me crachaient du feu, me jetaient toutes sortes d' immondices...sur mon visage qui devenait presque celui d'un clown au mauvais maquillage comme pour me rappeler ce que je fus durant toutes ces années. J 'étais devenu le symbole de la déchéance de la classe politique, les fameux politichiens de l'oligarchie dont les membres les plus emblématiques avaient subis le même sort. Certains avaient du fuir malgré que les aéroports et tous les sites stratégiques avaient été pris d'assaut.
Ce matin du 14 juillet, je me suis donc réveillé par un bruit énorme dans la chambre présidentielle. C'était le clip de ma campagne. Ces derniers temps, je dormais seul et je ronflais trop fort...selon les escorts girls qui partageaient mes nuits. Sans oublier mon doudou qui veillait sur moi. Autour de mon lit, des gens que je ne connaissais pas me regardaient comme pour me dire « C'est maintenant le changement ». Ils m'avaient demandé de me lever et de me rhabiller mais je protestais et demandais pourquoi. Celui qui semblait être leur meneur m'expliqua que la france était maintenant sous le commandement suprême du peuple et que je devais lancer un message comme pour signer mon abdication. Il m'expliqua également que durant la nuit tous les chefs de police, les généraux, les préfets, une grande partie de la classe politique, les patrons du CAC 40 avaient été aussi arrêté durant leur sommeil. Ce sont tous ces gens qui défileront menottés en ce jour de fête nationale qui commémore le début de la révolution. Mais cette fois-ci c'était une sorte de revanche contre les usurpateurs de 1789 et leurs continuateurs et imbéciles héritiers. Je me suis donc levé comme dépité par le sort qui m'attendait et tous ceux à qui j'avais offert mes roses fanées. Une grande chaîne de télé s'était invité pendant que l'on me donnait des vêtements sales, déchirés d'un sdf mort de froid.
Je devais juste dire que je démissionne et que désormais c'est le peuple français qui décidera de son sort via les deux chambres autrefois parlementaires où nul député ne sera plus élu pour satisfaire ses ambitions personnelles et autres tares du vieux système qui s'effondrait. Tous ces ex-politichiens y compris moi même furent emmenés à la prison de Villepinte du 93, ce département que nous avons presque détruit comme tant d'autres, pour pourvoir être tous jugé par un tribunal populaire. Voilà j'attends mon procès pendant que j'écris ces quelques mots.

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